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EzEvEl
30 avril 2018

Manger ou avoir faim ??

J’ai toujours eu un bon coup de fourchette, sans jamais me considérer comme une gourmande, quand je n’avais plus faim, j’arrêtais et puis je bougeais beaucoup.
Avec le temps j’ai gardé mon coup de fourchette, l’activité en moins.

Après n°3 j’ai perdu énormément de poids à cause de l’épuisement (ne pas dormir plus de 2 heures d’affilées, le taf, les 2 autres gosses …), j’ai fui la balance quand je suis passée sous la barre des 60 Kg, je me trouvais émaciée, je flottais dans mes vêtements.

Avec le temps j’ai repris du poids, ça allait mieux, j’ai retrouvé mon poids d’origine (avec une répartition différente par contre), je me faisais plaisir en mangeant ce qui me plaisait.

Capture4



J’ai toujours gouté (du moins quand j’en avais le temps). Puis un an après repris le boulot ce n’était plus que le goûter, il y avait le petit dej, puis l’avant dej, le repas, la pause de 14h30, le goûter…
J’avais tout le temps faim, je me suis dit que c’était parce que j’avais beaucoup de boulot qu’il me fallait des calories pour tenir le choc et y avait toujours quelqu’un pour ramener quelque chose.

Puis tout est parti en cacahuète et je me suis barrée en septembre 2017.
J’avais gardé mes habitudes, un tiroir bien rempli au bureau, jusqu’au jour où rapidement j’ai vidé mon tiroir et ne l’ai pas rempli de nouveau.

Capture3

Ce que j’avais pris pour de la faim, n’était en fait qu’une envie de manger, un refuge.
Plus les semaines ont passé et plus ma manière de manger s’est modifiée, j’ai diminué les féculents, pas dans l’optique d’un régime mais je n’ai n’avais plus envie, j’ai réduit la crème fraîche, j’ai mangé plus de légumes, je ne goûtais plus (un comble pour moi qui disait que je ne pourrais jamais me passer du goûter), je ne grignotais plus devant la télé.
L’apothéose est arrivée après les fêtes, lors du soldes des chocolats de noël, je me suis achetée 2 boites de pyrénéens.
C’aurait été l’année d’avant j’aurai torché une boîte en 3 soir maximum. Le premier soir j’ai ouvert la boîte me réjouissant de manger ces chocolats ; je n’ai pas pu en manger plus de 3, je me suis sentie écœurée !!!

Impossible pour moi jusqu’à ce que je réalise que depuis 5 ans, toute cette faim n’était qu’un réflexe de protection, manger était un plaisir (les fameuses endorphines) et le seul mécanisme que mon corps et ma tête avaient trouvé pour tenir le choc.

Mais depuis je dois faire face encore maintenant à des réflexes ; j’ai découvert le fait de manger alors que je n’avais pas faim mais parce qu’avant à cette heure-ci je mangeais (ouais c’est tordu)

En dehors des 3 repas (oui maintenant je peux tenir une journée en ne faisant que 3 repas) je me demande maintenant « ai-je faim ? », est ce que je sens cette petite crampe à l’estomac qui est vraiment signe de faim ou est-ce un réflexe qui a la peau dure ou de l’ennui (oui en ce moment ce serait plus du je mange parce que je n’ai rien à faire de la journée).

Capture

Ce qui m’amène à penser que la perte de poids (rééquilibrage ou régime) est très fortement liée à la tête, et que quelqu’un en situation de fort stress aura un mal de chien à obtenir un résultat si la nourriture est un refuge. (ne me dites pas qu’une pomme coupe la faim, pour ma part ça ne marche pas, puisqu’en cas de stress le corps cherche la sécrétions d’endorphines, donc de sucre !)

A contrario je sais ‘parce que ça m’est arrivé) que le stress peut couper la faim, ce qui serait intéressant serait une étude

Alors tu as faim ou envie de manger ?

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